Vos performances plafonnent, puis chutent. Vous avez la sensation d'être en épuisement perpétuel, vous vous forcez pour aller à l'entraînement. Le " Burn-Out " sportif vous guette. Et si vous étiez surentraîné?

Le surentraînement est une altération de vos capacités de performance consécutive à un excès ou à une mauvaise répartition des charges de travail dans un programme d'entraînement.

Les symptômes les plus courants du surentraînement

Outre la chute de vos performances, vous pourrez observer : 
- une augmentation du pouls au repos
- une récupération moins rapide après l'effort, le poul ne redescend plus aussi vite
- une perte de poids
- une chute de l'appetit
- des petites blessures ou petites infections (bouton de fièvre...)
- un trouble du sommeil, avec parfois des sueurs nocturnes
- une fatiguabilité, irritabilité ou un moral instable
- une diminution de l'envie de s'entraîner

Les raisons du surentraînement

- augmentation trop rapide de la quantité ou de l'intensité  de travail
- entraînement trop difficile
- accumulation trop importante de compétitions sans période de récupération
- pas de prise en compte de la vie professionnelle ou familiale dans l'élaboration de votre entraînement

Que faire en cas de surentraînement ?

Le mot d'ordre sera:  la récupération. Dès les premiers signes, il faudra réadapter votre entraînement, réduire votre charge de travail. Consultez votre médecin qui vous prescrira un bilan sanguin afin d'écarter une possible anémie. Deux semaines de repos relatif vous seront necessaires si les effets du surentraînement sont restés au niveau de votre système nerveux sympatique. En cas de surentraînement plus important avec altération de votre système nerveux parasympatique, six semaines seront utiles pour "remonter la pente".
Optimisez votre récupération par des séances de massage et de relaxation.

Istres Sports Athlétisme était sur tous les fronts ce week end (Cross, 10 km, Semi marathon). Denis Boubaya et Dominique Moro, nos 2 qualifiés pour les Championnats de France de Cross qui se déroulaient à Vichy, sont à féliciter pour leur belle prestation respective à ce niveau de la compétition: Denis se classant 48ème vétéran 2, et Dominique 123ème vétéran élite. A Berre l'Etang, 5 athlètes étaient présents pour courir soit le 10km soit le Semi marathon. -sur 10km: records personnels pour Nicolas Lottari (37'42) et Eric Fortanier (38'21) et belle performance de Silvio Caielli, 11ème de la course en 34'34.   -sur Semi marathon: record personnel (1h34'50) et qualification au Championnat de France pour Claire Cerrito et joli chrono encourageant de Fabienne Camerlynck 3ème V1 en 1H52'49 A noter la belle prestation de Mickael Theisse au Semi marathon des Pyramides en 1h32'00.

 Résultats:           Championnats de France de Cross          10km et Semi marathon de Berre  

La perfide Albion accueille les Championnats d'Europe en Salle à Birmingham, du 2 au 4 mars. L'occasion pour la délégation française de venir arracher quelques distinctions outre-Manche, histoire de se rassurer avant le changement de saison. Car cet hiver, les Bleus n'ont pas franchement brillé en indoor, plusieurs des habituelles têtes d'affiche tricolores étant d'ailleurs absentes en Angleterre. L'objectif reste donc mesuré. Il faudra rester dans la lignée de l'édition madrilène en 2005, où la France avait ramené quatre médailles.

C'est une équipe de France "new look" qui débarque dans les Midlands de l'Ouest. Amputée par de nombreuses absences, la délégation tricolore cherchera avant tout à se rassurer en vue de la saison estivale, lors des Championnats d'Europe en salle de Birmingham qui débuteront vendredi. Car les prétentions ont été légitimement revues à la baisse après les décevantes prestations des athlètes français aux réunions indoor de l'hiver et la pluie de forfaits qui s'est abattue sur eux. Ronald Pognon, recordman d'Europe du 60 mètres (6''45), n'a pas atteint la finale de l'épreuve au meeting de Bercy, la semaine passée, Muriel Hurtis sera absente à l'instar de Christine Arron, Ladji Doucouré, tous les deux blessés, ainsi que Mehdi Baala, Eunice Barber et Marc Raquil, peu habitués aux conditions en intérieur.

Même amoindri, le vivier bleu recèle toutefois encore quelques talents en quête de médailles. Bouabdellah Tahri, ambitieux sur 3 000 mètres, ou encore Salim Sdiri, en longueur, peuvent très bien s'illustrer. Mais l'une des autres chances françaises se situe chez les dames, à la perche, où Vanessa Boslak peut prétendre s'envoler au-dessus des 4,60 mètres si elle est dans un bon jour. Sa troisième place à Bercy (4,51 m) est de nature à encourager la meilleure perchiste française surtout que la grande favorite, Yelena Isinbayeva, recordwoman du monde avec 5,01 mètres, a annoncé vouloir se concentrer pleinement sur la saison estivale en faisant l'impasse sur ces championnats d'Europe.

La France joue la carte jeune

Le remodelage forcé du groupe France a nécessairement propulsé certains athlètes sur le devant de la scène. Karl Taillepierre est ainsi en mesure d'accrocher un métal sur le triple-saut, tout comme Benjamin Compaoré. Le jeune sauteur de dix-neuf ans n'est d'ailleurs pas le seul de cette génération naissante. Abdelkader Bakhtache, sur 1 500 mètres, mais aussi Mélanie Skotnik, annoncée comme la future Maryse Ewanjé-Epée après sa barre franchie à 1,97 mètre aux championnats de France en salle, apporteront leur fougue aux quelques anciens légionnaires du bataillon bleu. Sans oublier Ronald Pognon, assurément, qui aura à coeur de se faire pardonner de sa dernière sortie au POPB. Mais le Martiniquais aura fort à faire car les Britanniques Jason Gardener, détenteur des trois derniers titres européens, et Craig Pickering voudront réaffirmer la suprématie anglo-saxonne sur le sprint, surtout à domicile.

La France n'est cependant pas la seule nation à connaître une série de blessures. Les Suédois arrivent effectivement en Angleterre avec deux piliers de leur délégation en moins. Christian Olsson, sur le triple saut, et Kajsa Blegqvist, à la hauteur, sont tous les deux forfaits pour ce rendez-vous continental. Il n'y aura guère que Carolina Kluft au pentathlon pour donner de l'appétit aux Scandinaves. A moins que les deux soeurs jumelles Jenny et Suzanna Kallur parviennent à réaliser le doublé sur 60 mètres haies et que Stefan Holm s'illustre à la hauteur. En tout cas, s'il est une certitude pour ces championnats, c'est que la Belge Kim Gevaert, double championne d'Europe sur 100 et 200 mètres l'an dernier à Göteborg, sera candidate à un troisième sacre d'affilé en salle. Dans sa quête d'or, la Belge sera accompagnée par sa compatriote Tia Hellebaut, à la hauteur, qui s'est spécialement préparée pour cette compétition afin de passer les deux mètres. Le plateau est désormais servi, aux Bleus de sortir du lot.