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"La Passion nous anime ... la Qualité nous unit !! "
   
21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 23:12

Les pédiatres de la commission nutrition de l’ESPGHAN (abrégé traduit: société européenne de gastroentérologie, hépatologie, et nutrition pédiatrique) viennent de rendre un rapport sur l’utilisation des protéines de soja comme substitut aux protéines laitières dans les aliments infantiles. Les protéines de soja sont de moins bonne qualité, avec une digestibilité, une biodisponibilité et une teneur en méthionine (acide aminé intervenant dans la reproduction, la lutte contre les radicaux libres)  inférieures. Leur teneur en phytates (composés phosphorés empêchant l'absorption du fer), aluminium (élément métallique très toxique à faible dose) et phytoestrogènes (hormones aux effets erratiques) pourrait avoir des effets néfastes.

Elargie aux adultes, cette donnée condamne donc l'idée de l'utilité du lait de soja, et rend toute sa noblesse au lait classique (hormis si intolérance au lactose), à la fois moins cher et plus gouteux. Ce rapport prouve également le forcing des industriels de l'agro-alimentaire qui vantent les laits de soja, yaourts au soja, alors que scientifiquement rien ne prouve les bénéfices, médicalement des effets néfastes apparaissent et dans tous les cas le lait de soja est largement inférieur aux qualités nutritionnelles du lait de vache.

Si le soja rend service à des millions de personnes en mal de protéines dans les pays émergents, il n'en demeure pas moins que si l'on a le choix, les protéines animales du lait de vache sont bien supérieures au niveau nutritionnel et donc pour la santé... Soyez donc très vigilants au stratégie marketing des industriels vantant les méritent du soja, avec des prix de vente élevés.
Un consommateur éclairé, c'est pour eux le plus gros danger !!

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17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 20:55

En 1991, dans un glacier italien à plus de 3200m d'altitude, 2 randonneurs découvrent fortuitement un corps humain, enfermé dans la glace. Ce corps momifié naturellement par la congélation, est alors appelé "Ötzi" par les chercheurs.

Individu de sexe masculin d'environ 46 ans, doté d'une barbe, de tatouages, Ötzi a vécu entre 3350 et 3100 avant Jésus-Christ, c'est à dire avant l'érection des mégalithes de Stonehenge, avant la construction de la pyramide de Khéops.

Outre les nombreux outils et peaux de bêtes, l'attention des chercheurs a été attirée par une petite bourse que détenait Ötzi. Celle-ci était remplie d'un, a priori, simple champignon: le polypore de bouleau, plus scientifiquement: piptoporus betulinus.
Un laboratoire allemand s'est alors intéréssé à ce polypore de bouleau afin d'expliquer les raisons pour lesquelles un homme considéré comme "préhistorique" puisse détenir un tel champignon.

Quelle ne fut pas leur surprise quand ces chercheurs découvrirent que ce piptoporus betulinus contenait des stéroïdes !! Ce champignon était donc naturellement un parfait anti-inflammatoire. Des recherches approfondies ont même démontré les propriétés cicatrisantes, antibiotiques, vermifuges, et immunostimulantes de ce champignon !!

Voilà comment un homme du passé, disparu il y a de cela 5000 ans, a appris aux chercheurs à la pointe de la technologie, qu'un simple aliment était aussi puissant que n'importe quel médicament. Ötzi connaissait déjà les vertus de la micronutrition, domaine de pointe médicale qu'actuellement nous redécouvrons, notamment dans la lutte contre les pathologies cancéreuses...

Moralité: soyons modeste et respectueux vis à vis de la nature, car nous avons tout à décrouvrir, ou plutôt...
La nature a tout... à nous apprendre...

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7 novembre 2006 2 07 /11 /novembre /2006 23:14

Un protocole diététique afin d'optimiser son statut nutritionnel

=> Le plan alimentaire du matin
Le petit déjeuner fournira évidemment des glucides, plutôt à index glycémique faible, mais dont le choix dépendra aussi de la digestibilité des aliments considérés, de la présence éventuelle d'un entraînement ce jour-là et de son horaire.
Il comprendra aussi un fruit (plutôt qu'un jus de fruit, plus vite assimilé) et un produit laitier bien toléré, en évitant en général les sources de lactose la veille et le jour d'une compétition.
Une boisson chaude y figurera aussi, mais avec modération pour éviter d'accélérer le transit en cas de prise excessive, et on y prévoira une source de protéines animales, notamment chez ceux qui courent le midi ou s'entraînent plus de 4 fois par semaine.
Dans le cas où la séance se tient le matin, le respect du confort digestif conduira à choisir entre deux options, soit effectuer la séance avant (et dans ce cas, on se munira impérativement d'une boisson énergétique), soit respecter un délai de 2h, quitte à retarder l'heure du repas lors des séances dominicales.

=> La stratégie nutritionnelle du repas de midi
Le repas du midi débutera par des légumes crus ou une salade (avec une cuillerée à soupe d'huile d'olive ou de colza), ceci permettant de restaurer l'équilibre acide-base de l'organisme. Suivra un plat associant un tiers de protéines, un tiers de légumes et un tiers de féculents, voire davantage de féculents si la séance a provoqué une mobilisation conséquente du glycogène. Dans ce cas, la portion est accrue d'un tiers. Un laitage et un autre fruit complétent ce repas. Au cas où un effort intense a lieu ce jour-là, on évite la viande rouge et le fromage à pâte dure (aliments les plus acidifiants et, de surcroît, très longs à digérer). Un peu de germe de blé ou de levure de bière, aliments à « haute densité nutritionnelle », peuvent être saupoudrés sur l'un des plats.

La taille des portions est laissée à la libre appréciation de chacun, l'appétit se régulant assez bien à l'échelle de la semaine, des compensations se faisant parfois avec un délai de 48h à la suite d'efforts conduisant à une dépense particulièrement élevée.
Une collation peut être prévue dans l'après-midi, à base de fruits et, chez ceux qui s'entraînent souvent, un apport de céréales et/ou de fruits secs et oléagineux peut s'envisager en complément.

=> Le dîner diététique
Le repas du soir sera assez proche, dans sa construction, de celui du midi, à ceci près qu'on préfèrera choisir ses sources de protéines animales parmi les poissons, les oeufs, la volaille ou les remplacer par des protéines végétales et que la ration de céréales pourra être légèrement supérieure à celle du midi.

=> Contrôler sa diététique en cours d'entraînement
On recommande la prise d'environ 500ml d'une boisson hypo ou isotonique par heure, en 3 ou 4 prises, et sitôt celle-ci terminée, on entreprendra la « collation de récupération », imposée même dans le cas où le repas a lieu moins d'1h après. Elle comprendra au minimum un verre de jus de fruit ou de boisson énergétique, mais on y associera fruit ou fruits secs, yaourt à boire et quelques fruits oléagineux, le tout assurant un rapport glucides/protides optimal en vue d'une récupération parfaite.

=> L'atout nutritionnel en compétition
En cas de compétition on prévoira, lors des 48h précédentes, à limiter la prise de viande rouge et de fromage à pâte dure, on accroîtra les portions de féculents d’environ 1/3, et on envisagera, au cas par cas, une diminution plus ou moins importante de l’ingestion de légumes crus, céréales complètes et légumes secs, ceci afin de se prémunir au maximum contre l’inconfort digestif. la compétition, le délai entre le dernier repas et le début de l’effort sera porté à 3h et les aliments susceptibles d’occasionner des troubles intestinaux seront évités.
Les portions seront laissées à la libre appréciation du compétiteur, une petite faim n’étant pas, ce jour-là, particulièrement préjudiciable. Tout est déjà joué et la crainte de trop peu manger et de « manquer d’énergie » à cause d’un repas frugal est rarement avérée. La prise de boisson débutera dès le début de l’échauffement, de manière à assurer la stabilité de la glycémie et à éviter d’entamer prématurément ses réserves hépatiques en glycogène.

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1 novembre 2006 3 01 /11 /novembre /2006 12:26

« La profession de nutritionniste du sport a consisté pour l’essentiel, ces dernières années, à trouver les meilleurs moyens de gaver les athlètes avec des glucides » affirme le renommé physiologiste Tim Noakes, sous-entendant l’oubli de toute une partie de la diététique pourtant primordiale chez les sportifs.

=> Le mythe des « super » glucides
« A l’effort, les muscles utilisent  un mélange, en proportions variables, de glucides et de lipides, et la ration du sportif doit assurer l’apport de ces carburants », certes, mais dans ce contexte, seulement l’aspect énergétique et musculaire est pris en compte, ce qui est très réducteur : quel coureur ressent son facteur limitant à la performance dans ses muscles ? Car si pour un marathon, cet aspect là est primordial, il ne faut pas oublier que pour toute course, tous les systèmes physiologiques que compte le corps sont sollicités en cours d’effort et s’épuisent jusqu’à freiner inéluctablement la vitesse du coureur. La vision ne doit pas être purement glucidique, mais tout azimut.

=> Le problème de l’inconfort digestif
A l’effort, le phénomène d’ischémie-reperfusion est particulièrement prononcé au niveau intestinal: le sang migre des intestins vers les muscles ce qui fragilise la muqueuse intestinale au point d’occasionner, dans certains cas, des épisodes de saignement. Les processus digestifs lors de ravitaillement nécessitent un apport de sang et d’énergie qui peut se trouver compromis lors d’un travail musculaire. Un certain nombre de règles simples doivent donc être prises en compte: adoption d’un régime sans résidu lors des dernières 48 à 72h avant une compétition (éviter légumes, fruits et matières grasses), le respect d’un délai suffisant entre le dernier repas et l’entraînement qui suit (au minimum de 2h).

=> la couverture des besoins micronutritionnels
Une fraction non négligeable de la population des sportifs d’endurance présentent des déficits micronutritionnels (calcium, fer, sélénium, vitamines, etc…). La complémentation individualisée à visée de santé, telle que la pratique les médecins micronutritionnistes, est parfois considérée, étonnamment, comme une incitation à la conduite dopante. Pour parer à cela: un contenu d’assiette « idéal » devra fournir au sportif suffisamment de fruits et légumes frais (au moins 5 portions par jour), une diversité de céréales et légumes secs, si possible complets, des huiles de qualité (olive, colza), une ingestion régulière de poisson (notamment gras) et éventuellement la prise régulière d’aliments très riches en divers micronutriments comme le foie, le germe de blé, la levure de bière, les noisettes, en fonction des goûts et des possibilités de chacun. Il est évident que les conseils habituellement donnés aux sportifs, mettant l’accent sur les féculents, le riz, les pâtes, le pain blanc, ne permettent pas d’assurer la parfaite couverture des besoins nutritionnels de la plupart des sportifs.

=> les besoins lipidiques
Dans l’esprit de beaucoup, la restriction lipidique (matière grasse) est synonyme de réussite dans les sports d’endurance. S’il est exact que le surpoids (adipeux) alourdit l’athlète et augmente le coût de chaque km parcouru, il est faux de penser que, chez un sujet maigre, maigrir indéfiniment est toujours favorable. En outre, un nombre croissant de spécialistes affirment qu’en raison de leurs rôles énergétiques et fonctionnels (acteurs des membranes, précurseurs de molécules régulatrices), les besoins de lipides de qualité sont primordiaux chez les athlètes d’endurance et qu’une carence induit une méforme et des contre-performances.

=> Les besoins protéiques
Beaucoup trop souvent oubliés chez les athlètes, les besoins en protéines répondent à 3 critères importants: la qualité, la quantité, la chronologie des apports. Lors d’efforts prolongés, lorsque les réserves de glycogène atteignent un niveau plancher fatidique, certains acides aminés (fraction de protéines) se voient davantage consommés par les muscles. Il s’agit des acides aminés « ramifiés ». Un apport nutritionnel insuffisant de ces acides aminés provoque donc une diminution de la performance.

=> L’équilibre acide-base
L’exercice provoque une acidose corporelle et l’aptitude à faire intervenir le pouvoir tampon constitue un critère déterminant, à la fois sur le plan des performances et sur celui de la récupération. Les végétaux frais sont alcalinisants (diminuent l’acidité), tout comme les pommes de terre et les légumes secs, que le lait les yaourts et les huiles sont neutres, que les céréales sont légèrement acidifiantes, que les poissons et les fromages frais le sont davantage, et enfin les fromages à pâte dure et les viandes rouges sont très acidifiants.

Article réalisé à partir des travaux de Denis Riché sur la micronutrition des sports d’endurance

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23 octobre 2006 1 23 /10 /octobre /2006 19:02

La pratique sportive
La natation et la marche (sportive ou de randonnée) sont les sports conseillés et les mieux adaptés à la femme enceinte. Il faut absolument éviter les sports violents (rugby, hand), de combat (karaté, full contact, boxe thaï) ou à sensation (ski, parachutisme). Les risques de chute interdisent également la pratique de certains sports (vélo, équitation).
Dans tous les cas, l'accord du médecin ou du gynécologue est nécessaire.

Les bienfaits de l’exercice physique sont multiples chez la femme enceinte: entretien de la musculature abdominale, amélioration du retour veineux, accroissement de l’endurance… Bouger et s’occuper de soi sont également une source de bien être psychologique. De plus, différentes études ont montré qu’une activité sportive facilite le travail de l’accouchement en accroissant les performances respiratoires et que les femmes ayant continué à faire du sport accouchent moins fréquemment par césarienne.

L'hygiène alimentaire pour éviter les risques
L'alimentation de la femme enceinte doit être à la fois variée et équilibrée pour répondre aux besoins nutritionnels de la femme, mais également du futur bébé. Il est nécessaire de s'imposer quelques grands lignes diététiques à respecter:
=> Ne pas sauter de repas afin d'éviter une dérégulation du métabolisme (insulinisme, corps cétoniques, etc...)
=> Répartir la ration calorique en "petits repas" plus faciles à digérer.
=> Prendre son temps et manger dans le calme.
=> Cuisiner avec peu de matières grasses pour la cuisson. Privilégier huile d'olive (oméga 6) et huile de colza (oméga 3).
=> Bien laver les fruits et légumes pour éviter toute contamination par la terre résiduelle.
=> Eviter les crustacés crus (source d'hépatite A).
=> Faire attention aux aliments qui peuvent transmettent la listériose (fromage au lait cru).
=> Surveiller son poids. Théoriquement la prise pondérale pendant la grossesse est de 9 à 12 kg. Rien pendant le 1° trimestre, 1
     kg par mois le 2° trimestre, puis 2kg par mois le 3° trimestre.
=> Les produits laitiers pour l'apport en calcium (à l'origine de la croissance des os du foetus) sont indispensables: 4 produits
     laitiers par jour sont recommandés.
=> Les besoins en fer de la femme enceinte sont pratiquement triplés pendant la grossesse !! Les abats, la viande rouge, les
     légumes secs, les oeufs sont alors indispensables pour répondre aux besoins. En fin de grossesse, une complémentation
     ferrique médicamenteuse est souvent indispensable.

Inutile de dire que le tabac et l'alcool sont totalement prohibés. Car ces "gentilles" substances ingérées par la mère, vont toucher également le foetus. Chaque année en France, naissent 700 à 2000 enfants victimes du syndrome d'alcoolisation foetale. 1 verre de vin, c'est déjà beaucoup trop pour un bébé en formation de quelques centaines de grammes...

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21 octobre 2006 6 21 /10 /octobre /2006 08:40

Une nouvelle saison pour les soirées médico-sportives au Pôle France d'Athlétisme de Salon de Provence, Halle Pierre Quinon, Salle de conférences.
Ces rencontres ont pour objectifs de rapprocher les aspects techniques, scientifiques et médicaux des pratiques sportives de leurs applications pratiques de terrain. Chaque soirée débute à 20h pour s’achever vers 21h30 par un cocktail dînatoire offert.

Elles se décomposent de la manière suivante:
- 3 communications de 20 minutes faites par des intervenants médicaux, paramédicaux ou entraîneurs
- 1 débat de 15 à 30 minutes à la fin des interventions
- 1 cocktail dînatoire pour conclure convivialement la soirée et prolonger les débats.

Ces rencontres sont ouvertes aux médecins de club ou généralistes et spécialistes, aux kinésithérapeutes, podologues, nutritionnistes et membres des professions paramédicales, ainsi qu’aux entraîneurs de club sportif.

Une inscription préalable est nécessaire, afin de mieux organiser ces rencontres et de tenir informé des programmes annuels. Inscription par e-mail (pôle.france.salon@free.fr; jms.sports@wanadoo.fr) 

Mardi 14 Novembre 2006
COMMENT GERER LA PLANNIFICATION D’UNE SAISON DE SPORT COLLECTIF
Par Patrice RODRIGUEZ, Ancien International Rugby XIII Responsable du Pôle Espoir, Salon
PROGRAMMATION DE MUSCULATION DANS UNE SAISON SPORTIVE 
Par Stéphane VIAL, Ancien Athlète Haut Niveau et Entraîneur du Pôle France Athlétisme, Salon
PARAMETRES DU SUIVI D’ENTRAINEMENT ET DU SURENTRAINEMENT
Par le Dr Emmanuel PROU, Commission Médicale FFA, Médecin du Sport de Marseille

Mardi 16 Janvier 2007
QU’ATTENDRE DES EXAMENS PARACLINIQUES POUR UN ENTRAÎNEUR
Par Franck NE, Entraîneur de Sprint du Pôle France Athlétisme, Marseille
EXAMENS BIOLOGIQUES : UTILITE ET DATES STRATEGIQUES
Par le Dr Claude BOLLET, Médecin Biologiste auprès du CREPS Aix en Provence
LE BILAN RADIOLOGIQUE CHEZ LE SPORTIF TRAUMATISE
Par le Dr Michel GALEON, Médecin Radiologue, Ville et Clinique, Salon

Mardi 13 Mars 2006
COMMENT S’HYDRATER ET SE COMPLEMENTER LORS DU MARATHON
Par Joseph MAHMOUD, 2° J.O. 1984 et Entraîneur Demi-Fond du Pôle Athlétisme Provence
COMPLEMENTS ALIMENTAIRES : QUELS RISQUES POUR LE SPORTIF
Par France NAGY, Diététicienne libérale, Salon de Provence
LES APPORTS HYDRIQUES ET LES BOISSONS DE RECUPERATION
Par Damien BERNARDI, Diététicien thérapeutique, hôpital saint-Joseph, Marseille

Mardi 15 Mai 2006
TENDINOPATHIES ACHILEENNES ET PLANTAIRES, ET CHAUSSURES DE SPORT
Par Laurence VIVIER, Ancienne Athlète de Haut Niveau et C.T.R., Istres
Par Patrick GAUDIN, Podologue attaché au CREPS d’Aix en Provence
KINESITHERAPIE PREVENTIVE: LE CONCEPT DES CHAINES MUSCULAIRES
Par Aurélie SAINT-EVE, Kinésithérapeute du Sport,Ville et CREPS d’ Aix en Provence
PATHOLOGIES MICROTRAUMATIQUES SURO-CALCANEO-PLANTAIRES
Par le Dr Jean-Michel SERRA, Médecin Responsable Pôle France Athlétisme et Hors Stade FFA, Salon

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11 octobre 2006 3 11 /10 /octobre /2006 19:53

Aujourd'hui, la sédentarité, le mode d'alimentation, le trop de sucre/trop de gras font que plusieurs milliers de jeunes sont concernés par des anomalies des graisses sanguines, dont le cholestérol, favorisant le risque d'accidents cardiaques prématurés
C'est pourquoi à l'initiative des biologistes libéraux, un dépistage gratuit leur est proposé du 9 au 14 octobre. Cela concerne les 16-30 ans, au nombre de près de 13 millions en France, qui ignorent souvent qu'ils sont concernés par ce risque d'accident.

L'obésité à l'adolescence triple le risque ultérieur d'infarctus cardiaque, et le tabagisme multiplie par cinq le risque d'infarctus entre 30 et 49 ans. La sédentarité, le diabète, l'excès de cholestérol, le surpoids et autre hypertension artérielle font partie des facteurs de risque de crise cardiaque.

La prévention, en influant d'abord sur le mode de vie (alimentation, exercice...), permet de sauver des vies, rappellent les spécialistes soucieux de dire aux jeunes que "vos artères ne doivent pas vieillir plus vite que vous".
Le professeur Jean-Luc de Gennes recommande, avec les académies de médecine et de pharmacie, un dépistage systématique des anomalies des graisses (lipides) du sang dès l'âge de 17 ans, qui n'existe pas encore en France.
Pas de panique, la plupart du temps le problème se résout en mangeant plus équilibré (beaucoup de fruits et légumes, moins de gras et de sucré...) et en se bougeant un peu plus (faire de l'athlé, du vélo ou nager).

Le dépistage se fait sans rendez-vous et sans ordonnance. Pour les mineurs, l'accord des parents est nécessaire. A l'aide d'une simple prise de sang, les graisses (dont le cholestérol) et le sucre (glycémie) - pour le risque de diabète - sanguins seront dosés.
Lors des deux premières journées dépistage organisées par les biologistes libéraux, un peu plus de 500 (9%) des jeunes dépistés avaient effectivement besoin d'une prise en charge sans le savoir.

Moralité: bougez, faites de l'athlé, mangez équilibré pour sauver une jeunesse destinée à avoir des maladies métaboliques dès la quarantaine. Selon les spécialistes, les voyants sont au rouge et le constat est plus qu'alarmant, mais il est encore temps !!
Rendez-vous sur
www.ecoutesante.org/atoutcoeur pour tous les renseignements concernant ce dépistage gratuit.

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4 octobre 2006 3 04 /10 /octobre /2006 17:08

Une récente étude effectuée par l'Observatoire régional de santé d’Ile-de-France et Union régionale des caisses d’assurance maladie d’Ile-de-France démontre un paradoxe qui confirme un surpoids installé dans la population, mais également des jeunes femmes trop maigres particulièrement vulnérables au culte de la minceur. Deux grandes conclusions se dégagent de l'étude:

Le surpoids chez une personne sur trois
Toutes générations/sexes confondus, 1 Francilien sur 3 est en excès de poids (légèrement inférieur aux autres régions).
=> 16,4% des enfants et adolescents de 2 à 17 ans ont un excès de poids, 5% étant obèses.
=> 36,4% des adultes ont un excès de poids, 8,2% sont obèses.
Cette étude confirme aussi la forte inégalité sociale face au surpoids et à l’obésité, les moins aisés étant les plus touchés.

Le culte de la maigreur commence ses ravages
Les modes actuelles consistent à faire croire en la quête de beauté à travers la minceur. Cette situation préoccupante pose aujourd'hui le problème de l’insuffisance de poids chez les jeunes filles notamment. Il y a désormais plus de femmes sous le seuil de dénutrition (IMC<18,5) que de femmes obèses en région Ile de France !!
=> 15,4% des femmes de 18 à 29 ans ont un Indice de Masse Corporelle (IMC) en dessous du seuil alarmant de la dénutrition, alors que 12,5% seulement sont en excès de poids.

Ces 2 situations opposées, excès et insuffisance de poids, ne sont que le reflet de notre société: consommation, incitation à consommer, culte de l'apparence au détriment du bon sens.
A chacun de ne pas tomber dans ces pièges par un minimum de réflexion et d'acceptation que ce qui est bon pour le corps, n'est pas forcément tendance...

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29 septembre 2006 5 29 /09 /septembre /2006 21:01

Les publicités télévisées ont une forte influence sur le comportement alimentaire des enfants et contribuent au phénomène d'obésité infantile, en pleine progression en France comme dans les autres pays développés.

Après avoir regardé durant 2 semaines les écrans publicitaires des émissions enfantines de 4 chaînes nationales (TF1, France 3, France 5, M6) et de Canal J, l'UFC-Que Choisir a relevé que, sur un total de 723 spots diffusés, 217 concernaient des produits alimentaires destinés aux enfants.

Autre constat inquiétant: 89% de ces spots représentaient des produits très sucrés ou gras: confiseries, viennoiseries, céréales, laitages, boissons gazeuses, etc. Le verdict de l'association est sans appel: "en concentrant sa puissance de feu publicitaire destinée aux enfants sur des produits manifestement déséquilibrés, l'industrie agroalimentaire participe ainsi à l'augmentation alarmante de l'obésité infantile".

L'UFC-Que Choisir exige par conséquent "l'interdiction des publicités pour les produits alimentaires trop riches en graisses, sucre ou sel pendant les programmes pour enfants".
A l'appui de cet appel, auquel s'associent les grandes associations de consommateurs européennes (Which en Grande-Bretagne, Consumentenbond aux Pays-Bas, Altroconsumo en Italie), elle rappelle que 14 millions d'enfants européens sont actuellement en surpoids et que plus de 3 millions sont obèses.

Compte tenu de la perméabilité des enfants à ces messages publicitaires, l'UFC-Que Choisir observe que l'orientation nutritionnelle donnée par l'industrie agroalimentaire est d'autant plus défavorable qu'elle s'exerce non seulement sur les consommations à un instant donné, mais qu'elle prolonge bien plus que nécessaire cette appétence naturelle et contribue à installer sur le long terme des habitudes de consommations aux antipodes des recommandations des diététiciens.

En France, le nombre de personnes obèses ou en surpoids augmente de 5,7% chaque année. A ce rythme, l'ampleur de la pandémie sera dans 20 ans équivalente à celle aujourd'hui aux USA, où 66% des personnes sont en surpoids ou obèses.

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8 août 2006 2 08 /08 /août /2006 19:13

Qu'est-ce qu'une allégation nutritionnelle ?
Les termes « allégations nutritionnelles et de santé » recouvrent tous les arguments figurant sur les produits alimentaires et destinés à convaincre les consommateurs de leurs bienfaits. Cela va de « sans matière grasse » à « pauvre en cholestérol » en passant par « contient l’équivalent dun verre de lait » Face aux dérives possibles ou constatées, et par souci d'harmonisation communautaire, un règlement devrait être institué très prochainement au niveau européen.

Des allégations limitées avec des critères très sélectifs
Les allégations nutritionnelles en tout genre (« faible valeur énergétique », « sans matière grasse », « réduit en... » ou encore « source de fibres ») seront largement limitées
et définies avec des conditions que devront remplir les produits pour être autorisés à les utiliser. Ainsi, un produit ne pourra se dire de « faible apport énergétique » que s'il apporte moins de 40 kcal/100 g. Cependant, pour pouvoir utiliser ces allégations, les produits devront respecter des « profils nutritionnels » prenant en compte la composition nutritionnelle globale du produit, et notamment sa teneur en sel, sucre et matière grasse (lipides totaux et acides gras saturés). Un des objectifs est d'interdire aux industriels d'alléguer sur la faible teneur en un nutriment du produit (par exemple, « faible teneur en sucre » ou « forte teneur en calcium »), alors qu'il contient en excès un autre nutriment jugé « mauvais » (par exemple, une forte teneur en matières grasses).

Pas d'allégations de santé sans preuves
Par ailleurs, une liste positive d'allégations fonctionnelles génériques concernant le rôle d'un nutriment sur une fonction dans l'organisme devrait être établie après évaluation scientifique de l'AESA (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments). Pour ce qui concerne les allégations de santé, c'est-à-dire celles qui, explicitement ou implicitement, indiquent qu'un produit réduit les risques de maladie, elles seront interdites, sauf si elles ont fait l'objet d'une autorisation spécifique de l'AESA pour un produit précis.

En conclusion
Les allégations nutritionnelles et de santé devraient donc, à lavenir, répondre à deux principes directeurs. Dune part, elles ne devront pas figurer sur des produits « déséquilibrés » (trop gras, trop sucrés ou trop salés), et, dautre part, elles devront être prouvées par des études scientifiques. Nutella, McDo, Prince et compagnie ne pourront bientôt plus nous vendre leurs produits comme des poudres de Perlinpinpin bonnes pour notre santé.

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